Lo Picart de Saint-Jean-de Fos
On raconte à Saint-Jean-de-Fos que malgré les précautions prises pour se débarrasser du diable (cf la légende du pont du Diable), ce dernier, toujours déguisé en bouc (ou en bélier), s’en prit à la population en attaquant régulièrement son église.
Un beau jour, le curé décida de lui tendre une embuscade pour l’asperger d’eau bénite. Mais ce dernier, trop bien décidé à se débarrasser du diable, périt dans la bataille et fut emporté sur les cornes de l’animal.
Les villageois s’armèrent de lances et poursuivirent le « picart » en criant « pica lou ! pica lou ! » (Piquez-le, piquez-le !). La bête affaiblie par l’eau bénite et les coups de lance qu’elle avait reçue n’eut d’autre solution que de prendre la fuite et de s’en retourner au « Gouffre noir » à l’endroit où Guilhem l’avait précipité une première fois.
Village aux reflets vernissés
Les églises Saint-Jean et Saint-Geniès-de-Litenis, à l’origine du peuplement du village, sont connues comme possessions de l’Abbaye de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert dès le IXème siècle.