Notre-Dame-du-Dimanche
Les apparitions de la vierge Marie en 1873
Avez-vous déjà entendu parler des apparitions de la vierge Marie en 1873, à Saint Bauzille de la Sylve?
Dans le sanctuaire de "Notre Dame du Dimanche", tous les ans, le 8 juin et le 8 juillet, des cérémonies sont organisées par la paroisse Val d'Erau.
Récit des apparitions par Bernard DAUDE, un des arrière-petits-enfants du voyant.
Le dimanche 8 juin 1973, à Saint Bauzille de la Sylve, Auguste Arnaud, modeste vigneron, travaille dans sa vigne, car la semaine est consacrée aux vignes de son patron.
Alors qu'il s'accorde une pause, une jeune femme vêtue de blanc, nimbée d'un voile lumineux, apparaît à un ou deux mètres de lui. Elle lui dit: "Je suis la sainte Vierge, n'ayez pas peur... vous avez la maladie de la vigne". Elle lui demande aussi de faire plusieurs démarches (pèlerinages...), de poser une croix au fond de la vigne: "Vous y viendrez chaque année en procession, faites tout cela et dans un mois, je viendrai vous remercier". Et l'apparition remonta vers les cieux.
Le 8 juillet 1873, un mois après avoir fait ce que la Sainte Vierge lui avait demandé, Auguste Arnaud part de bonne heure travailler sa vigne. Il n'est pas seul, une foule nombreuse est présente pour voir ce qui allait se passer (400 à 600 personnes d'après les estimations).
Auguste travaille sa vigne, se relève un instant pour souffler, la pioche lui tombe des mains et jetant son chapeau à terre, ses deux bras s'élèvent et il fixe un objet qu'il est le seul à apercevoir. La Sainte Vierge est devant lui: ses vêtements sont de couleur or, ses mains sont jointes et un chapelet pend à sa main droite. Auguste est transporté à travers les souches (40 mètres), en lévitation et en grande vitesse au pied de la croix que la vierge Marie lui avait demandé de poser. La sainte Vierge est positionnée au dessus de la croix et toujours dans le dialecte occitan lui dit: "Il ne faut pas travailler le dimanche". Après avoir béni la foule, la sainte Vierge lui demande "que l'on chante des cantiques", puis elle disparaît.
Auguste Arnaud, revenu à lui, dit d'une voix faible: "Dites-leur de chanter". La foule entonne alors le Magnificat.
Bernard DAUDE.