Saint André de Sangonis
Sous les pavés, le castrum
Citée au Xe siècle comme possession de l’Abbaye d’Aniane, la future bourgade de Saint-André-de-Sangonis semble être placée sous l’autorité des Abbés de Gellone à Saint-Guilhem-le-Désert dès 1031. Au XIIIe siècle, l’évêque de Lodève devient le nouveau maître des lieux et procède à l’édification d’un castrum épiscopal cité en 1270, qui permet un contrôle des voies de communication de Clermont-l’Hérault à Montpeyroux et de Montpellier à Lodève.
Malgré ce glorieux passé médiéval qui caractérise le village, les événements de l’époque moderne ont fortement bouleversé l’emprise originelle du castrum ainsi que sa topographie. Dès la fin du XVIIIe siècle, les imposants fossés qui entouraient le village fortifié furent bouchés sur toute leur longueur.
Les faubourgs du village se développent à grande vitesse et une place aménagée d’une fontaine crée le lien entre le centre historique et les faubourgs. Ce phénomène se propage tout au long du XIXe siècle où le bâti hors les murs prend une proportion très importante selon la localisation des nouvelles routes et de la gare.
Caractéristique de l’architecture des mairies de la vallée au XIXe siècle, l’Hôtel de Ville de Saint-André-de-Sangonis est un très bel édifice de 1848 façonné en pierre de taille calcaire. A l’instar des monuments que l’on rencontre à Saint-Pargoire et Saint-Jean-de-Fos ou selon le modèle piscénois, ces lieux ont plusieurs fonctions : mairie, halle commerçante et école.
Réunissant les fonctions publiques, économiques et éducatives, elles sont un symbole de la création d’un nouveau centre urbain au village.
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Mairie de Saint André de Sangonis
Cours Place
34725 SAINT ANDRE DE SANGONIS